J’ai longtemps marché sous la pluie


Ça a commencé à Miradoux. Un peu avant même. D’abord une ondée. Puis des cordes. Nous nous sommes réfugiés chez la première personne qui nous a ouvert sa porte à l’entrée du village. C’était Thérèse. Et puis nous avons traversé tout le Gers sous des trombes d’eau.

Nous sommes allés nous abriter à la poste de Lectoure. Nous avons dormi trempés à La Romieu. Il y a eu une petite éclaircie à Condom, mais la pluie a repris de plus belle à Montréal, celui du Gers. Nous avons pris un chemin boueux vers Eauze où nous avons fait une pause. Et puis, à Nogaro, nous avons dormi chez une dame qui a bien voulu nous accueillir dans la chambre de ses enfants. La nuit, la pluie s’est arrêtée. Mais elle a recommencé le lendemain.

En 2003, quand j’ai traversé le Gers à pied avec mon ami de toujours sur le chemin de Santiago de Compostelle, je n’avais pas vu de soleil.

Lorsque nous sommes arrivés vendredi dernier à Eauze pour présenter le scénario d’une bande dessinée aux producteurs de Floc de Gascogne, j’avais les mollets qui frémissaient à l’appel du Camino. J’étais ému à la vue d’une fontaine sur laquelle je m’étais appuyé 14 ans plus tôt. Je me revoyais sans domicile fixe à l’abri des arcades de la place d’Armagnac. Je me souvenais des commerces fermés, de la ville qui se vide à l’heure du déjeuner, de la route vers notre prochaine étape.

14 ans plus tard, il y avait du soleil, mais je n’étais pas là pour marcher.

Avec Valérie Bossé d’avantages eMark et Jean Harambat, dessinateur des Landes, je venais raconter une histoire. Celle des producteurs de Floc. Celle de la terre et du travail, des racines qui poussent en nous et nous ramènent à l’essentiel, des doutes et de l’avenir, d’un apéro unique issu de l’art de l’Armagnac et de la fraîcheur des raisins gorgés de jus, d’une famille d’aujourd’hui avec ses rêves et ses projets. Une histoire à la croisée des chemins. Dans quelques semaines, les étiquettes de Floc auront un nouveau look. Dans quelques mois, l’histoire mise en image par Jean Harambat verra le jour.

Chez HENRARD.com, nous savons que la création de contenu pour les marques peut prendre bien des formes. Mais au bout du compte ce qui importe, c’est que le contenu soit authentique, pertinent, honnête, vrai, humain. C’est ce que raconte notre histoire de Floc de Gascogne.

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Pour voir le travail de Jean Harambat chez Acte Sud et chez Futuropolis.

Pour mieux comprendre la Gascogne, lisez un article du New York Times paru… le jour de mon retour sous la tempête de neige du Québec. On y évoque même mon nouveau spot de prédilection à Lectoure, le Café des Sports et le Floc (« an Armagnac-spiked aperitif »).

Photo de Thérèse à Miradoux: Radio Camino