J’ai feuilleté les pages de mon roman

couvertureC’est mon prochain. En fait c’est mon premier. J’avais déjà écrit des livres pour enfants, des livres rigolos avec des images, des historiettes sans conséquences, des petites plaquettes, et puis aussi un livre sérieux sur le marketing de contenu, et encore l’histoire poétique d’une dame qui faisait pousser des fleurs en ville.

Mais c’est la première fois que j’écris un roman.
Oh, n’allez pas croire que c’était un besoin viscéral, une histoire que je portais en moi depuis des années. Non, non, non.

C’est encore une histoire de hasard.

Comme celui-ci fait bien les choses, il a mis Pascale Morin sur mon chemin au Salon du livre de Québec. C’était il y a deux ans. Mon ancienne éditrice d’Hurtubise lançait une collection de novellas chez Recto Verso. Elle cherchait de nouveaux auteurs. Elle aimait ma plume. Elle m’a demandé si je n’avais pas d’idée de roman.

Je n’en avais pas.

Je suis donc allé marcher sur les Plaines d’Abraham et j’ai noté trois synopsis dans un cahier. Pascale a pris la première idée.

Ça s’appelait Comme des mouches. C’est devenu Le carnet vert.

Il a fallu faire d’une idée en deux paragraphes une histoire de 144 pages (rassurez-vous, c’est écrit gros et il y a beaucoup d’espaces entre les lignes).
J’ai enligné les mots. Les personnages ont commencé à se bousculer au portillon. L’histoire a pris forme. Il y avait beaucoup de larmes. Mais aussi des coups de cœur. Mon éditrice a lu les premiers chapitres. Elle a aimé. J’ai continué. Ça sort bientôt en librairie. Et j’ai le trac.

Vous pouvez déjà feuilleter virtuellement les premières pages en cliquant sur le bouton lire un extrait.

Si vous le demandez, c’est de la pure fiction, bien sûr. Mais j’ai eu l’aide de la vie des autres, des histoires que l’on croise et des idées qu’on se fait.